L’ONG ALCRER ET LES ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES CAPITALISENT LES BONNES PRATIQUES DU PROJET DRHaS
Après six (06) mois de mise en œuvre du Projet de renforcement des capacités des femmes a déclencher les mécanismes de répression du harcèlement sexuel au Bénin (DRHaS), l’heure est au bilan au niveau de l’ONG ALCRER.
Ainsi, l’organisation de promotion des droits de l’homme a convié ce mercredi 24 février 2021 au Codiam à Cotonou, une cinquantaine d’acteurs et partenaires de la lutte contre les viilences faites aux femmes à un atelier de capitalisation des bonnes pratiques du Projet DRHAS.
Dans son mot de bienvenue à l’occasion, la présidente du conseil d’administration de l’ONG ALCRER, Rufine Félicité Agbo, a rappelé que le projet, mis en oeuvre avec l’appui financier de l’Ambassade du Canada au Bénin, à travers le Fonds Canadien d’Initiatives Locales (FCIL), a permis d’août 2020 à Février 2021, de renforcer les capacités de plus d’une centaine de femmes à déclencher les mécanismes de répression du harcelement sexuel, d’offrir des accompagnements juridiques et psychologiques aux femmes victimes, de sensibiliser les populations sur le phénomène et de rendre disponible les statistiques probantes sur le dit phénomène.
« Une évaluation de la mise en œuvre du projet a permis d’apprécier dans quelles mesures les résultats obtenus sont conformes à ceux attendus, sont allés au-delà ou en dessous des cibles envisagées par ce cadre de performances », dira-t-elle avant d’affirmer que « cet atelier envisage d’une manière plus efficace de promouvoir la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu scolaire et universitaire »
Pour sa part, la Coordonnatrice du FCIL au Bénin, Ginette Bonou réitère la disponibilité de l’Ambassade du Canada à accompagner le Bénin dans la promotion des droits humains et l’égalité des genres.
« Le phénomène du harcèlement sexuel des femmes et des filles persiste malgré les textes de lois dont le Bénin s’est doté. Il urge donc de renforcer les capacités des femmes et des filles surtout des administrations publiques et privées », fera-t-elle observer.
Notons que cet atelier auquel ont pris part des participants issus des ministères sectoriels, des structures étatiques, des organisations de la Société civile et des partenaires techniques et financiers (PTF) a été marqué par des communications sur les acquis, défis et perspectives du projet ainsi qu’à de vifs échanges.
À l’issue de l’atelier, les participants ont formulé des recommandations pour plus d’efficacité dans la lutte contre le harcèlement sexuel au Bénin.