A l’occasion de la célébration de l’édition 2022 de la Journée internationale de lutte contre la corruption, Martin Vihoutou ASSOGBA, Directeur Exécutif de l’ONG ALCRER a échangé avec le personnel de la SOBEBRA. Des échanges qui ont permis de partager avec le personnel de cette société les bons procédés pour lutter efficacement contre la corruption au Bénin.
Un rendez-vous d’échanges, de partages d’expériences et de bons procédés pour lutter efficacement contre la corruption au Bénin. C’est ce mélange efficace qu’a partagé vendredi 09 décembre, dernier Martin V. ASSOGBA, directeur exécutif de l’ONG ALCRER avec les travailleurs de la SOBEBRA. Invité à l’occasion des activités prévues par cette société dans le cadre de la célébration de l’édition 2022 de la journée internationale de la lutte contre la corruption, il a fait savoir que seul l’éducation et la punition peuvent aider le Bénin à combattre ce fléau. « La corruption est un phénomène qui ruine nos efforts de développement et décime les valeurs cardinales de notre société » a fustigé le Directeur exécutif de l’ONG ALCRER. Dans sa communication, il a rappelé les différentes manifestations et les conséquences fâcheuses sur la société. Il a aussi évoqué les différentes formes que prend ce phénomène dans le quotidien des béninois. La tricherie scolaire chez les enfants, la cybercriminalité chez les adolescents, les adultes impliqués dans les malversations, les pots de vins, les cadeaux démesurés, la surfacturation, la sous facturations, le favoritisme à l’occasion des passations des marchés publics, l’achat de conscience en période électorale etc. sont autant de faits qui relèvent de la corruption.
Il est vrai, reconnait, le communicateur, que chaque gouvernant à penser à un dispositif destiné à barrer la route à la corruption, seulement, ces dispositifs n’ont jamais fait long feu. Pour accompagner la cellule de moralisation de la vie publique, « Nous avions proposé à l’époque au président Mathieu kérékou de nommer deux ou trois magistrats pour ne s’occuper que des questions de lutte contre la corruption mais il ne l’a pas fait » se désole Martin V. ASSOGBA. Situation presque identique au temps de Thomas Boni Yayi qui a été jusqu’à marcher personnellement contre la corruption. « Boni Yayi nous a fait marcher pour mieux nous endormir. Je ne lui donnais pas du tout le temps, je le reconnais et je montais au créneau tous les jours pour dénoncer, et fatigués de ma grande gueule sur cette question, ils ont dit qu’il faut aller finir avec ce type » a-t-il compléter pour avertir des risques auxquels s’exposent les personnes qui luttent contre la corruption.
Les questions et les divers applaudissements des participants sont preuves de l’écho favorable que le discours du Directeur exécutif de l’ONG ALCRER a reçu. D’ailleurs pour appuyer l’initiative de la direction de la SOBEBRA, Matin V. ASSOGBA a offert au personnel et à la direction, la nouvelle version du manuel de formation continue à l’usage de la société civile intitulé « mieux combattre la corruption pour mieux la combattre ».
