La salle de conférence de l’Ong ALCRER a abrité mercredi 29 Mars 2023 dernier, une séance de travail entre une délégation de la Banque Mondiale conduite par Konstantin Atanesyan, chef de mission, mandaté par le Groupe Indépendant d’Evaluation et les Chargés de Programmes de cette ONG. Les échanges se sont déroulés dans le cadre de l’évaluation des appuis de la Banque Mondiale aux institutions publiques en matière de transparence et de redevabilité.

« Après vous avoir écouté, je pense que tout n’est pas mauvais dans le domaine de la lutte contre la corruption. Il y a même une juridiction qui s’en occupe aujourd’hui. Les petits rançonnements ont considérablement déminués selon les rapports de Tranparency et du Fmi… ». Ces propos de Konstantin Atanesyan, chef de la mission d’évaluation des appuis de la Banque mondiale aux Institutions en matière de transparence et de redevabilité résument les discussions menées, mercredi dernier avec les Chargés de Programmes de l’ONG ALCRER.

Selon Gervais LOKO, Chargé de Programme sur les questions de bonne gouvernance à ALCRER, en 02 ans, la Criet a traité plus de 600 cas de corruption. De plus, la mise en place de la Cour des Comptes, fruit du plaidoyer des organisations de la société civile est une réussite qui montrent aujourd’hui, qu’en matière de transparence et de redevabilité, des efforts sont en cours pour relever le niveau du Bénin. Seulement, tout n’est pas beau. Conncernant les acquis de la Cours Suprême, l’inexistence des structures décentralisées de la Criet, les modifications apportées à la loi sur la lutte contre la corruption,etc. restent des freins à lever.

Ce point a permis à Luc GANDEMEY, Chargé de Programme sur la redevabilité financière de demander à la délégation de la Banque Mondiale de lire et de s’approprier du Round 1 et 2 du rapport des OSC sur « l’évaluation citoyenne des prestations des services dans les secteurs de la justice administrative, de l’eau et de l’énergie » élaboré par quatre organisations de la Société Civile dont l’ONG ALCRER.

Pour rappel, l’objectif de l’évaluation est de déterminer la pertinence et l’efficacité du soutien de la Banque aux institutions/entités du gouvernement central des pays clients qui ont pour mandat explicite de promouvoir l’intégrité, la transparence et la redevabilité du secteur public au sens large. Cette évaluation inclut les diverses entités du secteur public mandatées pour lutter contre la corruption, le secteur de la justice, et les fonctions d’audit externe, qui sont au premier plan des efforts visant à renforcer la confiance à l’endroit du gouvernement et à préserver l’état de droit.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici